vendredi 4 septembre 2015

La Bataille des Violettes ! - Tests de Thés à la Violette de Toulouse

Bonjour,

Aujourd'hui c'est un Patrimoine Toulousain que je viens présenter sous forme de thé.

On appelle Toulouse, la Ville Rose, mais également c'est la ville de Violette de Toulouse.

C'est une petite fleur violette que l'on trouvait autrefois dans de nombreux jardins de la ville (particulièrement au Nord de Toulouse) et qui étaient vendus dans les rues de Toulouse dans les années 1900. La production a été arrêté dans les années 1960 suite aux hivers 56 et 59 qui ont été dans les plus froids de la ville et est aujourd'hui souvent d'importation, mais on peut encore en trouver dans certains vieux jardins de la ville à certaines période de l'année (J'en ai tous les ans dans mon jardin dans les courants Février Mars ^.^).

Suite à sa disparition, certaines associations se sont monté pour le retour de la violette comme emblème de Toulouse à l'instar de la brique rose et du canal du midi. Mais aujourd'hui, la Violette de Toulouse telle quelle est une confiserie à base de violette.

Je crois que je vais m'arrêter là dans les histoires, sinon je vais encore vous faire un article fleuve... Parlons donc Thé ! En effet récemment, j'ai pu avoir l'occasion de gouter les deux variétés de thés aromatisé à la violette de Toulouse (la confiserie).

J'ai donc pu gouter un thé vert et un thé noir tout deux aromatisées à la violette. Je remercie Cléo et Raphaelle (LadyTea) pour m'avoir fourni les échantillons que je ne serais jamais allée acheter moi même (pour des raisons tout à fait personnelles).

Mon avis sur ces thés :
Le thé vert est au départ celui qui me reboute le plus, l'odeur de violette qui se dégage du sachet est entêtante, et je n'ai qu'une peur, me retrouver avec de l'hyper-aromatisation*. Au final, c'est un mélange qui est très équilibré que ce soit au niveau de la violette ou du thé, on apprécie les deux, par leur simplicité et surtout les deux ne prennent pas le pas sur l'autre. On retrouve même la petite note sucré de la confiserie qui adoucit le mélange limitant également l'astringence du thé vert.
Le thé noir en revanche quant à lui l'odeur qui se dégage est subtil et relativement fine, ce qui me fait penser que le mélange sera plus léger; que nenni, ici c'est le thé qui prend le dessus complètement sur la violette que l'on ressent en toute fin de bouche, laissant également au thé la part belle au niveau de la puissance (sans doute ont ils mal choisi). J'ai même retenté une infusion a température inférieure (85° en seconde infusion, 2min, au lieu des 90° - 3 min), pour voir si c'était un problème de mon dû; mais absolument pas le thé noir ressort toujours trop et cette fois ci, la violette n'est absolument pas présente. 

Donc oui, je vous fais un article sur deux thés qui m'ont rappelé à quelle point je suis chauvine et que je pourrais que vous recommander si vous passez dans le coin; mais en réalité non !
Car oui j'aime bien vanté de faire marcher le commerce loco-local, mais là non, je ne le vanterai pas, parce que voilà ca n'en est pas !!!

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