dimanche 4 octobre 2015

Sungma Muscatel DJ153 - Darjeeling, Récolte d'été 2015 - Palais des thés

Bonjour,

Bien aujourd'hui, je l'avoue, cet article a été programmée.
Pour celles et ceux qui me suivent sur Twitter, ils sauront que aujourd'hui, je suis allée à ma première rencontre blogueuse en tant que Soso/It's Tea Time, pour essayer de faire découvrir mon univers sur la place blogesque toulousaine et régionale, en espérant que ce soir j'aurais quelques lecteur/lectrices supplémentaires qui suivront désormais mes petites tribulations théinogustative.
Je vous ferais d'ailleurs sans doute un petit article à ce sujet, si cela vous interresse.

Sinon nous allons continuer notre périple a travers les Récoltes d'été 2015 du Darjeeling et d'Inde, avec le Muscatel de l'année qui nous provient du Jardin Sungma.
Les Darjeeling Muscatel sont des darjeeling qui ont pour particularité d'avoir des notes légèrement épicés, et un coté musqué que j'apprécie énormément surtout en période automnal avec une petite bougie à la cannelle brulant à coté de moi.
Ils me préparent également lentement à la période de Noel et sa multitude de thés épicés, dont je fais souvent une overdose (je vais essayer de calmer mes ardeurs cette année, ou du moins je vais essayer).

Nous allons donc déguster le Sungma Muscatel DJ 153.

Ce qu'en dit la marque :
Voici un darjeeling aux notes très fruitées, miellées et boisées, à la texture souple et très légèrement astringente. Fruit d’une très belle récolte d’été, ce Grand Cru est caractéristique des « muscatel » de la région.

A Darjeeling, « muscatel » définit un thé dont le bouquet aromatique évoque la suavité fruitée du muscat. La typicité de ce bouquet, particulièrement rare, est due à un insecte, de la famille des Cicadellidae : le Jassid.
En effet, cette mouche verte profite régulièrement de l’été pour attaquer les théiers et causer de sérieux ravages. Loin d’être considéré comme une bénédiction gastronomique – comme c’est le cas à Taïwan – nombre de planteurs à Darjeeling préfèrent lutter contre cet insecte plutôt que de voir une partie de leur récolte sacrifiée. Seuls les meilleurs jardins, aptes à révéler ce bouquet par un processus parfaitement maîtrisé se risquent à laisser les jassids agir.
C’est le cas du jardin de Sungma, qui s’étend progressivement sur les pentes de la vallée de Bong Rump, face à l’envoûtante vallée de Mirik. Célèbre pour l’excellente qualité de ses thés, cette plantation nous dévoile ici l’un de ses nouveaux trésors.

Le choix de François-Xavier Delmas :
"Mon ami Anil JHA fait partie des plus célèbres planteurs de Darjeeling. Je le connais depuis plus de 25 ans. Il supervise Sungma, Risheehat et Balasun et son niveau d’expertise est exceptionnel."

Spécificités :
- Origine : Inde, Darjeeling
- Couleur : noir

Feuille sèche :
- Aspect : feuilles au roulage régulier, présence de petits bourgeons duveteux
- Couleurs : marron foncé
- Parfums : boisé, très fruité (fruit compoté), miellé, nuance épicée

Feuille infusée (infusion) :
- Parfums : très fruité, boisé, miellé, pic floral rosé


J'ai dégusté ce thé de facon traditionnelle (avec un filtre et de l'eau chaude) , puis en infusion en set que je vous présenterai ici car plus révélateur pour moi de la meilleure facon de préparer ce thé.
Je l'ai infusé 45 sec à 85° jusqu'à la 3ème infusion puis 1 min à 80° jusqu'à la sixième infusion puis 1min30 à 85° pour la dernière infusion.

Mon avis personnel:
En première infusion, c'est une liqueur très douce, presque soyeuse, avec un coté musquée que je qualifierai plutôt d'épicés qui vient nous éveiller les papilles d'une facon à la fois florale et fraiche puis partant vers le coté chaud du musc.
Lors de la seconde infusion, je me suis permise de le comparer avec mon Balasun Muscatel (Récolte été 2014), qu'il a remplacé dans les rayonnages; ce thé est beaucoup plus musqué/épicés naturellement que le Balasun, il est également plus floral, le Balasun entrant plutôt dans la case des Darjeeling d'été boisé. Ici on ressent donc de plus en plus le coté musqué du breuvage en perdant légèrement de son coté floral mais qui reste malgré tout bien discernable.
En troisième infusion, le coté musqué prend toute la place ne laissant aux notes florale qu'une légère touche en fin de gorgée, mais c'est sans doute l'infusion de ce thé que je préfère parmi toutes les infusions.
A partir de la quatrième jusqu'à la septième (oui je suis allée jusque là), on commence a ressentir le coté boisé du darjeeling au bout de la cinquième et sixième infusion, par delà le musc qui est toujours omniprésent; mais cela reste malgré tout très discret.

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